📖 Tafsir - Al-Baqarah 2:228 - Droits et devoirs du divorce
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📚 Étude du Verset
📌 Les règles du divorce et l’équité conjugale
Référence : Sourate Al-Baqarah (2), Verset 228
Contexte du signet :
Ce verset légifère sur la période d’attente après un divorce et établit un principe fondamental d’équilibre entre les droits et les devoirs des époux.
Verset en français :
« Et les femmes divorcées doivent observer un délai d’attente de trois menstrues ; et il ne leur est pas permis de cacher ce qu’Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant cette période, s’ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont sur elles un degré (de responsabilité). Et Allah est Puissant et Sage. »
Tafsir consulté :
- [x] Ibn Kathir
- [ ] At-Tabari
- [ ] Al-Qurtubi
- [ ] Autre : _______________
Notes du tafsir :
Ibn Kathir détaille les implications juridiques et morales de ce verset central du droit de la famille.
Points clés :
- Le délai de viduité (Iddah) : Les femmes divorcées (non enceintes) doivent attendre trois cycles menstruels (Qourou’) avant de se remarier. Le but principal est de s’assurer de l’absence de grossesse pour préserver la filiation.
- Honnêteté sur la grossesse : Allah exhorte les femmes à être transparentes sur leur état. Cacher une grossesse pour accélérer la fin du délai ou pour attribuer l’enfant à un autre est un péché grave.
- Le droit de retour (Raj’a) : Tant que le délai n’est pas expiré, le mari peut annuler le divorce et reprendre sa femme sans nouveau contrat, à condition que son intention soit la réconciliation (Islah) et non le préjudice.
- Équivalence des droits : C’est l’un des principes les plus forts du Coran : « Elles ont des droits équivalents à leurs obligations ». Ibn 'Abbas disait : « J’aime me faire beau pour ma femme comme j’aime qu’elle se fasse belle pour moi ».
- Le “degré” de responsabilité : Ibn Kathir explique que ce “degré” (Darajah) accordé aux hommes correspond à la charge de l’entretien financier, de la protection et de la direction du foyer, et non à une supériorité de valeur humaine.
Date de vérification : 2025-12-21
Dernière mise à jour : 2025-12-21